Pour le troisième album je suis partie sur une chronique post apocalyptique.
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Die Fruchtbarkeit in der Ehe – Another crash for high times (3-1)
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(46 minutes 31 secondes)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
******************* Je crois que ça sépare les vrais des fifs………...
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Ça c’est un joyeux foutoir!
L’armée est narcotique
Le général beugle
Pendant que les soldats
S’enculent un dernier coup
Oh, yeah this is noise baby
*
Plusieurs assemblages
Tombent dans l’océan
Et la musique se purifie
Dans le sel
C’est la fête dans les épaves
Les chants décapités
La gloire flétrie
D’un escadron perdu
Dans le triangle des Bermudes
Nous nageons en plein mystère
Quelque chose va arriver,
Je ne sais pas comment rivaliser
Avec votre collection
De scie à chaînes,
De chiennes chantantes
Pleines de Barbarie
*
Vos horloges splendides
Sonnent l’heure de partir
Mais notre émission préférée commence
M. Déconstruction va sauver la philosophie
Mais on ne le verra pas.
Il y aura le long règne des outils
De la dentisterie
Du capitalisme
Et des gens qui parlent en même temps.
Ils aboliront l’intelligence
Comme la varicelle et la polio
Et il ne subsistera plus en nous
Que le battement de nos cœurs
Et les désirs d’enfants
La musique des églises
Et les clochers sacrés
Les tambours, les parades
Et les pop-corns sucrés.
Ah papa c’est beau, qu’est-ce que c’est?
« C’est le nationalisme qui exhibe ses machines à tuer »
Oui, celles que tu achètes avec ta sueur père?
Oui mon fils,
Et avec le corps de ta sœur.
Papa, jusqu’où vont-ils nous enculer?
Juste qu’à la fente
Jusqu’au sang
Jusqu’à ce que tu te pisses dessus de rire.
Jusqu’à ce que tu saches te servir de la scie à chaine
Et que tu leur arraches leurs membres,
Jusqu’à ce que tu mordes leurs érections.
*
Au loin résonne encore la voix du colonel
Je crois qu’il perd ses straps et ses courroies
Il va voir son projet dans l’ancienne église
Des croisements de dauphins et de chiennes
Qui font énormément de bruit pour naître
Alors ils tentent de les soumettre avec un peu de rock and roll
Des sons de prédateurs
Et des films en accélérées
Les créatures sont totalement soumises
Et exigent des parures aux marques
De la bête, les créatures sont prêtes
À sortir, les contenants de plastiques transparents
Vont fendre et vous serez aspergés de rêves
Contenus depuis trop longtemps
Engraissé de musique pop
De contes de cow-boys et d’indiens
Les Chiennes Dauphines seront toutes criminelles
Masochistes et mal lunées
Elles auront peur de tous les bruits qui existent
Au début, avant d’apprendre à dominer.
Elles sentiront dans leurs cellules qu’elles n’ont pas grandi
Dans le ventre d’une mère.
*
Leur mémoire aquatique
Nécessite pas mal de chimie
Sinon les gutturales augures
S’imposent dans leurs esprits
Leur ordonnant de tuer sans remord
Les étrangers vomissant
Le substrat des heures
Désarticulant l’ordre
Sans répit.
Les Chiennes Dauphines furent crées
Pour vaincre la xénophobie
Par l’extermination.
*
Quelqu’un a dit « Meth »
Du fond des stators.
Le bruit veut que je me joigne
Au groupe
Et que j’abdique
Mon corps sous les cors
Et les chants, la musique
De la fin du gang bang
J’ai trop passé de temps
À l’usine biologique
À les regarder pousser
Ces chiennes bleues et lisses
Derrière la butte suivante
Je les désirais
Je désirais leurs instincts
Précis et adaptés
À toutes les circonstances
Au roulement de personnel
À l’absence d’histoire dans le scénario
Oh! Ils ont créer des machines à vivre
Avec les plus belles trames sonore
Et après les combats
Dans le couchant irradié
Tout le peuple suivra ces amazones transgéniques
Jusque dans le quatrième millénaire.
*
Tous apprendront courir comme des quadrupèdes
Et à construire des modems avec de vieux pianos
Et quelques morceaux de micro-ondes.
On mangera surtout du Chef-Boyardee froid direct dans la canne
Les écrivains ont l’habitude,
Ils sont avantagés
Dans cette horreur,
La plupart ont vu venir.
Et ne voudront pas zapper jusqu’à la fin des temps.
Il y aura des soulèvements.
*
À la fin de la journée solaire
On écoute la sécheuse en méditant
Sur la vitesse naturelle des choses
Perdues il y a des centaines d’années
On retraca les changements de tempo
Les changements de clés
Tout en essayant de rentrer chez soi,
Sous les arbres, dans un endroit
Ou les ombres nous protège encore
De trop d’aveuglement,
De nos désirs d’histoire naturelle,
Comme elle nous apaisent
Les ombres.
*
Aujourd’hui nous avons réussis à syntoniser le transistor
Il y avait de la proto-musique
Des voix humaines inaltérées par les mutations
Maman a pleuré de bonheur,
Je croyais bien qu’elle n’en reviendrais plus
Elle parlait de mon père
Et de Michael Jackson
Puis la sirène s’est mise à sonner
Et on a du revenir sous la terre,
On a préparé le souper, en silence.
On a fait de la margarine
Avec du plastique recyclé.
*
Le soir, Jack, dans mon bunk bed
Essaie de comprendre
Depuis combien de temps il vit ainsi -
Avec un horizon raccourci
Les chansons de l’Asie dans leur transistor
Ils reçoivent toutes sortes de signaux
Sans pouvoir dire si ce sont ceux
De vivants ou de morts
Du passé, de maintenant, de demain peut-être?
Mais quelques rifts lui restent dans la tête
Il voudrait rencontrer une fille mais ici
Il y a juste sa sœur Jill
Sa mère, sa grand-mère et son père.
Le transistor.
Et la mort irradiée qu’ils attendent.
*
Quand papa éteint la génératrice et annonce le couvre feu
Tous les grésillements cessent
Et il n’y a plus que des bruits kétaminiques
Dans le fond de sa tête
Des guitares électriques
Qui jamais ne s’arrêtent
Nous allons tous mourir dans ce trou pourri.
*
J’ai 30 ans, ma sœur 27, nous sommes rongés par le cancer.
Nous n’avons pas osé franchir la grande brûlure
Dans l’asphalte de la cité
Pour chercher nos semblables
Qui parlent dans le transistor
À d’autres que nous
D’autres de leurs langues
Nous ne pouvons nous imaginer
Transhumance
Marcher longtemps marcher
Sur nos faibles jambes
Nous sommes rachitiques
Carencés, nous avons tant d’amour
Pour personne.
*
Puis un jour des tambours neufs,
Nous les vîmes les sylphides et leur peau bleue aquatique,
Ramenant l’eau et l’air par des rites alchimiques,
Alors que j’entrais un doigt timide dans ma sœur -
Je les vis les chiennes Dauphines qui entrait à l’orée
Du quartier de banlieue où nous restions cachés.
*
Mon père, alité,
alzheimer et délirant
Il annonce
la fin du monde
Pendant que le veau d’or électro-chimique
Attaché solide sur le truck des chiennes
Meugle les règles des temps nouveaux
Règles sanglantes de passages à l’acte
Les chiennes connaissent 100 chansons de protestations
Que le peuple entonne sans les connaître
Le grand transgénie
Chacun aura droit à son convertisseur
Et les radiations vous nourrirons
Comme le lait maternel
Vous doublerez de volume
Et serez apte à copuler avec
Les superbes chiennes dauphines.
*
Des tamtams Africains scellent les accords
Ils y a plusieurs jours de fêtes primitives.
Mes parents ne veulent pas partir
Mais laissent Jack et Jill quitter le bunker
Suivre la troupe des déesses transgéniques
Aux voix lancinantes et hallucinées
Aux instincts et aux intelligences
Mieux affutées.
*
Arcadia sentait qu’il restait en moi le germe
La semence humaine presqu’inaltérée
Protégée par 30 ans dans le bunker de mon père.
J’ai déjà un peu grandi, elle me montrera tout.
J’aime déjà l’odeur tellurique de sa peau soyeuse,
Qu’elle enduit d’huiles rares et minérales,
C’est une créature de l’eau.
*
Je fais maintanant six pied 5.
Plus que quelques pouces et je l’atteindrai,
Je pourrai l’embrasser sans me mettre sur la pointe des pieds
Oh, ma jolie sirène
Ma race de femme inespérée
Ma sœur est morte de ses tumeurs
Et de la tristesse de les voir si belles
Les chiennes Dauphines suradaptées
Dont les matrices peuvent pondrent
Deux ou trois bébés bleutés
Qui savent déjà tout du monde
Qui savent déjà si bien chanter
Rugir et résister.
*
La caravane s’étire dans les jours mornes
Nous ne savons trop ou le périple s’arrêtera
Il y a là plus de milles personnes
Hommes et Transgènes et expériences isolées
Chacun profitant des forces des autres
Chacun voulant si fort voir demain
Et si l’univers porte encore en lui
Des beauté surprenantes
Après ces guerres perpétuelles
Qui ensemencèrent la désolation
Pour plusieurs siècles.
*
Une fois on a trouvé une guitare
Au fond d’une ruelle
Il y avait, un saltimbanque
Un romanichel qui pu la manier un peu
Puis un autre rigolo gâcha tout
En invoquant un ancien Dieu
Du nom d’Alvis Priestley
Et il chanta d’une façon bizarre
Et les Chiennes Dauphines
Rirent de leurs rires équins
De l’ancienne culture.
(à suivre)
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