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dimanche 23 mars 2008

À suivre...

Pour le troisième album je suis partie sur une chronique post apocalyptique.

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Die Fruchtbarkeit in der Ehe – Another crash for high times (3-1)

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(46 minutes 31 secondes)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

******************* Je crois que ça sépare les vrais des fifs………...

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La Guerre Perpétuelle qui détruisit l’Humanité ou Comment les femmes transgéniques dominèrent le monde et sauvèrent Jack and Jill du bunker de papa.

Ça c’est un joyeux foutoir!

L’armée est narcotique

Le général beugle

Pendant que les soldats

S’enculent un dernier coup

Oh, yeah this is noise baby

*

Plusieurs assemblages

Tombent dans l’océan

Et la musique se purifie

Dans le sel

C’est la fête dans les épaves

Les chants décapités

La gloire flétrie

D’un escadron perdu

Dans le triangle des Bermudes

Nous nageons en plein mystère

Quelque chose va arriver,

Je ne sais pas comment rivaliser

Avec votre collection

De scie à chaînes,

De chiennes chantantes

Pleines de Barbarie

*

Vos horloges splendides

Sonnent l’heure de partir

Mais notre émission préférée commence

M. Déconstruction va sauver la philosophie

Mais on ne le verra pas.

Il y aura le long règne des outils

De la dentisterie

Du capitalisme

Et des gens qui parlent en même temps.

Ils aboliront l’intelligence

Comme la varicelle et la polio

Et il ne subsistera plus en nous

Que le battement de nos cœurs

Et les désirs d’enfants

La musique des églises

Et les clochers sacrés

Les tambours, les parades

Et les pop-corns sucrés.

Ah papa c’est beau, qu’est-ce que c’est?

« C’est le nationalisme qui exhibe ses machines à tuer »

Oui, celles que tu achètes avec ta sueur père?

Oui mon fils,

Et avec le corps de ta sœur.

Papa, jusqu’où vont-ils nous enculer?

Juste qu’à la fente

Jusqu’au sang

Jusqu’à ce que tu te pisses dessus de rire.

Jusqu’à ce que tu saches te servir de la scie à chaine

Et que tu leur arraches leurs membres,

Jusqu’à ce que tu mordes leurs érections.

*

Au loin résonne encore la voix du colonel

Je crois qu’il perd ses straps et ses courroies

Il va voir son projet dans l’ancienne église

Des croisements de dauphins et de chiennes

Qui font énormément de bruit pour naître

Alors ils tentent de les soumettre avec un peu de rock and roll

Des sons de prédateurs

Et des films en accélérées

Les créatures sont totalement soumises

Et exigent des parures aux marques

De la bête, les créatures sont prêtes

À sortir, les contenants de plastiques transparents

Vont fendre et vous serez aspergés de rêves

Contenus depuis trop longtemps

Engraissé de musique pop

De contes de cow-boys et d’indiens

Les Chiennes Dauphines seront toutes criminelles

Masochistes et mal lunées

Elles auront peur de tous les bruits qui existent

Au début, avant d’apprendre à dominer.

Elles sentiront dans leurs cellules qu’elles n’ont pas grandi

Dans le ventre d’une mère.

*

Leur mémoire aquatique

Nécessite pas mal de chimie

Sinon les gutturales augures

S’imposent dans leurs esprits

Leur ordonnant de tuer sans remord

Les étrangers vomissant

Le substrat des heures

Désarticulant l’ordre

Sans répit.

Les Chiennes Dauphines furent crées

Pour vaincre la xénophobie

Par l’extermination.

*

Quelqu’un a dit « Meth »

Du fond des stators.

Le bruit veut que je me joigne

Au groupe

Et que j’abdique

Mon corps sous les cors

Et les chants, la musique

De la fin du gang bang

J’ai trop passé de temps

À l’usine biologique

À les regarder pousser

Ces chiennes bleues et lisses

Derrière la butte suivante

Je les désirais

Je désirais leurs instincts

Précis et adaptés

À toutes les circonstances

Au roulement de personnel

À l’absence d’histoire dans le scénario

Oh! Ils ont créer des machines à vivre

Avec les plus belles trames sonore

Et après les combats

Dans le couchant irradié

Tout le peuple suivra ces amazones transgéniques

Jusque dans le quatrième millénaire.

*

Tous apprendront courir comme des quadrupèdes

Et à construire des modems avec de vieux pianos

Et quelques morceaux de micro-ondes.

On mangera surtout du Chef-Boyardee froid direct dans la canne

Les écrivains ont l’habitude,

Ils sont avantagés

Dans cette horreur,

La plupart ont vu venir.

Et ne voudront pas zapper jusqu’à la fin des temps.

Il y aura des soulèvements.

*

À la fin de la journée solaire

On écoute la sécheuse en méditant

Sur la vitesse naturelle des choses

Perdues il y a des centaines d’années

On retraca les changements de tempo

Les changements de clés

Tout en essayant de rentrer chez soi,

Sous les arbres, dans un endroit

Ou les ombres nous protège encore

De trop d’aveuglement,

De nos désirs d’histoire naturelle,

Comme elle nous apaisent

Les ombres.

*

Aujourd’hui nous avons réussis à syntoniser le transistor

Il y avait de la proto-musique

Des voix humaines inaltérées par les mutations

Maman a pleuré de bonheur,

Je croyais bien qu’elle n’en reviendrais plus

Elle parlait de mon père

Et de Michael Jackson

Puis la sirène s’est mise à sonner

Et on a du revenir sous la terre,

On a préparé le souper, en silence.

On a fait de la margarine

Avec du plastique recyclé.

*

Le soir, Jack, dans mon bunk bed

Essaie de comprendre

Depuis combien de temps il vit ainsi -

Avec un horizon raccourci

Les chansons de l’Asie dans leur transistor

Ils reçoivent toutes sortes de signaux

Sans pouvoir dire si ce sont ceux

De vivants ou de morts

Du passé, de maintenant, de demain peut-être?

Mais quelques rifts lui restent dans la tête

Il voudrait rencontrer une fille mais ici

Il y a juste sa sœur Jill

Sa mère, sa grand-mère et son père.

Le transistor.

Et la mort irradiée qu’ils attendent.

*

Quand papa éteint la génératrice et annonce le couvre feu

Tous les grésillements cessent

Et il n’y a plus que des bruits kétaminiques

Dans le fond de sa tête

Des guitares électriques

Qui jamais ne s’arrêtent

Nous allons tous mourir dans ce trou pourri.

*

J’ai 30 ans, ma sœur 27, nous sommes rongés par le cancer.

Nous n’avons pas osé franchir la grande brûlure

Dans l’asphalte de la cité

Pour chercher nos semblables

Qui parlent dans le transistor

À d’autres que nous

D’autres de leurs langues

Nous ne pouvons nous imaginer

Transhumance

Marcher longtemps marcher

Sur nos faibles jambes

Nous sommes rachitiques

Carencés, nous avons tant d’amour

Pour personne.

*

Puis un jour des tambours neufs,

Nous les vîmes les sylphides et leur peau bleue aquatique,

Ramenant l’eau et l’air par des rites alchimiques,

Alors que j’entrais un doigt timide dans ma sœur -

Je les vis les chiennes Dauphines qui entrait à l’orée

Du quartier de banlieue où nous restions cachés.

*

Mon père, alité,

alzheimer et délirant

Il annonce

la fin du monde

Pendant que le veau d’or électro-chimique

Attaché solide sur le truck des chiennes

Meugle les règles des temps nouveaux

Règles sanglantes de passages à l’acte

Les chiennes connaissent 100 chansons de protestations

Que le peuple entonne sans les connaître

Le grand transgénie

Chacun aura droit à son convertisseur

Et les radiations vous nourrirons

Comme le lait maternel

Vous doublerez de volume

Et serez apte à copuler avec

Les superbes chiennes dauphines.

*

Des tamtams Africains scellent les accords

Ils y a plusieurs jours de fêtes primitives.

Mes parents ne veulent pas partir

Mais laissent Jack et Jill quitter le bunker

Suivre la troupe des déesses transgéniques

Aux voix lancinantes et hallucinées

Aux instincts et aux intelligences

Mieux affutées.

*

Arcadia sentait qu’il restait en moi le germe

La semence humaine presqu’inaltérée

Protégée par 30 ans dans le bunker de mon père.

J’ai déjà un peu grandi, elle me montrera tout.

J’aime déjà l’odeur tellurique de sa peau soyeuse,

Qu’elle enduit d’huiles rares et minérales,

C’est une créature de l’eau.

*

Je fais maintanant six pied 5.

Plus que quelques pouces et je l’atteindrai,

Je pourrai l’embrasser sans me mettre sur la pointe des pieds

Oh, ma jolie sirène

Ma race de femme inespérée

Ma sœur est morte de ses tumeurs

Et de la tristesse de les voir si belles

Les chiennes Dauphines suradaptées

Dont les matrices peuvent pondrent

Deux ou trois bébés bleutés

Qui savent déjà tout du monde

Qui savent déjà si bien chanter

Rugir et résister.

*

La caravane s’étire dans les jours mornes

Nous ne savons trop ou le périple s’arrêtera

Il y a là plus de milles personnes

Hommes et Transgènes et expériences isolées

Chacun profitant des forces des autres

Chacun voulant si fort voir demain

Et si l’univers porte encore en lui

Des beauté surprenantes

Après ces guerres perpétuelles

Qui ensemencèrent la désolation

Pour plusieurs siècles.

*

Une fois on a trouvé une guitare

Au fond d’une ruelle

Il y avait, un saltimbanque

Un romanichel qui pu la manier un peu

Puis un autre rigolo gâcha tout

En invoquant un ancien Dieu

Du nom d’Alvis Priestley

Et il chanta d’une façon bizarre

Et les Chiennes Dauphines

Rirent de leurs rires équins

De l’ancienne culture.

(à suivre)

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