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mercredi 19 mars 2008

Merzbow avant le dodo - je suis accro.

Bluedelick (1-6)
(14 minutes 42 secondes)
(je me prépare mentalement, 14 min 42 sec c’est très très long dans le monde de Merzbow.)
O.k. Go.
Le démon se fait entendre
Et il fait peur au chat
Il a un cortège de freinages
Pathologiques et troublés
Comme des tortures bien de chez nous
Déjà je me ferme
Je me la ferme
Le bruit est alternatif
Comme la hype
In the grapevine
Le souffle en jets chauds
Saillies et ouvertures sèches
Ou toutes elles aiguisent leurs doigts
Les fées aux hanches de guitares
Électriques, toute vapeur
Envers et contre la peur
La peau statique
Les tubes néons
C’est bon
Quand ils remontent le flot
Les ascaris
Ce sont de beaux animaux
Pataugeant dans la nuée gazeuse
De ton vide remontant dans ton cul
Tu bouges, ça te gêne
Parce qu’on voit qu’il sont gras
Bien gras de vices
Tes ascaris
*********************
C’est un chant déplacé
Un hymne à l’hymen ligoté par les lambeaux
Revirgine toi et ravigore moi de ton sang
De tes fluides faits de concentré
Sans sucre ajouté
Beaucoup de fiel
Beaucoup de panthères
Fières qui guettent
Ta chute
Ton anéantissement
Dans la cacophonie
Des rires de tes ennemis
La cacophonie.
**************************
Comme si les choses se calmaient
Non jamais
Jamais, tu entends
Jamais, jamais, jamais.
Qui va là?
Qui va là?
Prolongeant le supplice
Mitraillant
Les têtes chercheuses
Le monde de la recherche
Le petit christ de grichage avec
Surtout éloigne toi
Éloigne toi
Va, va, va, va, va, va.
Planque toi
Reste pas là
Ça griche trop
Tu vois bien
Ça fitte pas
Fin de la transmission
Fanfare de joie possessive
Cris d’instruments déglingués
Donne moi un feedback
Des conserves, des conserves dans l’escalier
S’enlignent pour aller dans l’espace
En passant par le trou noir d’à côté
Jusqu’à la rue Fullum, tant qu’à y être
Puis jusqu’à l’être
Qui disparait
Dans une agression
L’amour comme des bulles de savon.
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Apaise moi, s’il te plait apaise moi
C’est dur, ça me griffe les poumons
C’est une arcade primitive
Avec des bruits de crashages romantiques
Des fois aussi ça pique
Dans le bon sens quand même
Un petit quelque chose essaye de parler
Mais s’ensevelit dans la sciure
Pendant qu’on siffle nos chiens
Dans l’orage atomique
Nos os sont pulvérisés
Plus vite que nos idées
Race de zombies
Numérisés
Aaaahhh - cyberlove moi dans la tourmente.
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(Ah putain, il était temps que ça finisse, la fin était crissement pénible!)
Bonne nuit mes petits zombies.