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samedi 22 mars 2008

Le cycle Merzbow : Deuxième disque de Metal Velodrome.

Il est tard, je veux m’évader, prends moi MERBOW! Prends-moi. :-S

Neon Worms (2-1)

(11 minutes 15 secondes)

Quelque chose déconne

La centrale menace d’exploser

Tout se réorganise sous l’emprise

Électronique

Du grand manitou aspirateur

Capable de miauler et de souffrir

Les chatouillements froids

Des plasmas graffitis

Qui ronge sa coque de rouille

Bien alignés

Bien cordés

Sont ses balafres

Parce qu’elles

Comptent le nombre de fois

Ou la résistance

Fit péter ses vitres

Et son cœur

En éclats

Il danse en convulsions

Dans la musique hachée

Qui se termine trop vite

Pour le grand hommage

Aux chemins de fer

Et à tous ceux qui marchent à côté

Avec leurs sabots de fonte

Et leur embruns crépitants

On syntonise péniblement

Le câble, les chaînes.

Ses yeux sont peu à peu devenus vides

Il marchait comme un forçat

Ses soupirs traversant le bruit des entraves

Qui glissent péniblement sur le sol

Alors qu’il traverse l’explosion

La réalité stroboscope devient tout à coup

Presque silencieuse

Mis à part ces sifflements incroyables

Sortis de la brèche de l’enfer

Mais à la longue

ça nous parle

comme une voix humaine

totalement asservie

La vue des machines

M’a servi

Se fatiguent comme les hommes

et s’éteignent comme le feu

Dans la pluie lourde

Et fatale

Mais il reste un dernier train

Celui avec les freins rongés par l’urgence

Et la plainte de la femme paniquée

Dont la raison flanche

Comme une flash lignt qui rends l’âme

Par à coup

Shake la pour voir

Non non

Elle est complètement partie,

Absorbée par le reste

Comme dans un centre d’achat le samedi midi

Des miliers de gens qui déambulent

Synchrones

Atones.

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Traveling (2-1)

11 minute 50 secondes

Le moyen de transport

Leur a écrasé les jambes

Dans son beat hallucinant

Et ça recommence

Le rouleau monte jusqu’à leur taille

Le bébé pleure dans les crissements de pneus

Même le vent ressemble

À des horreurs pendues aux arbres

Qui font mal aux yeux

Mal au ventre

Tout l’acide te rentre

Dans l’estomac

Comme le bec d’un oiseau

dans ton oeuil

Tu croirais pas à ça

Le boucan et le toucan

Tu es obligé de jouer au Boogle

Avec ta sœur qui a les jambes écrasées

C’est chiant en crisse

Elle pleure sans arrêt

Tu peux rien faire

Tu as juste un doctorat

Dans un domaine ultra spécialisé

Pu personne ne sait au juste de quoi tu parles.

Pu personne ne t’envoi de forward niaiseux

Moi aussi je crierais comme une scie à chaîne avec le nez bouché

Jusqu’à temps qu’il me reste juste un sillement dans la tête

Et un bourdonnement dans les poumons

Un sifflet au cœur

Et un souffle dans l’oreille

Tout m’insupporte

Insubordonnée

Loyalement

Contre l’aliénation

Le dompteur fait peur aux lions

Avec des fouets

Et des coups de feu

Mon char est pogné dans la glace

Ça spinne en esti

Dans les explosions

Et on rave jump style

Comme des câlisses de crinqués

J’entendais ton respire

Dans le dérapage

Ça spinne comme des perruches

Qui travaillent pour l’armée

Le futur est absurde

Le futur c’est aujourd’hui

Et le furet aussi

Les chevaliers se décapitent à coup de machines à jet à haute pressions

Ils se décrassent la full plate armor

Et se tape dessus à coup de marteau

Comme sur des enclumes

C’est une cérémonie

Macho

Ghetto

Les femmes font de la musique en arrière c’est pas mal cool.

Un voyeur joui dans le buisson

Il fait des bruits avec sa bouche

Et imagine que son éjaculation c’est des coups de feu

Sur le voisinage

MILF

Il les aime

C’est un vrai pervers

Qui est descendu du train avec sa petite mitraillette moite.

2 commentaires:

Alexie M a dit…

Oh yeah : perdre la raison comme une flashlight qui l'âme ! OUI !

Mighty Mélissa LeBlanc a dit…

UN flashlight qui lâche, tu veux dire? Ouais, genre. Paske mon âme elle est attachée solide! :-)