Il est tard, je veux m’évader, prends moi MERBOW! Prends-moi. :-S
Neon
(11 minutes 15 secondes)
Quelque chose déconne
La centrale menace d’exploser
Tout se réorganise sous l’emprise
Électronique
Du grand manitou aspirateur
Capable de miauler et de souffrir
Les chatouillements froids
Des plasmas graffitis
Qui ronge sa coque de rouille
Bien alignés
Bien cordés
Sont ses balafres
Parce qu’elles
Comptent le nombre de fois
Ou la résistance
Fit péter ses vitres
Et son cœur
En éclats
Il danse en convulsions
Dans la musique hachée
Qui se termine trop vite
Pour le grand hommage
Aux chemins de fer
Et à tous ceux qui marchent à côté
Avec leurs sabots de fonte
Et leur embruns crépitants
On syntonise péniblement
Le câble, les chaînes.
Ses yeux sont peu à peu devenus vides
Il marchait comme un forçat
Ses soupirs traversant le bruit des entraves
Qui glissent péniblement sur le sol
Alors qu’il traverse l’explosion
La réalité stroboscope devient tout à coup
Presque silencieuse
Mis à part ces sifflements incroyables
Sortis de la brèche de l’enfer
Mais à la longue
ça nous parle
comme une voix humaine
totalement asservie
La vue des machines
M’a servi
Se fatiguent comme les hommes
et s’éteignent comme le feu
Dans la pluie lourde
Et fatale
Mais il reste un dernier train
Celui avec les freins rongés par l’urgence
Et la plainte de la femme paniquée
Dont la raison flanche
Comme une flash lignt qui rends l’âme
Par à coup
Shake la pour voir
Non non
Elle est complètement partie,
Absorbée par le reste
Comme dans un centre d’achat le samedi midi
Des miliers de gens qui déambulent
Synchrones
Atones.
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Traveling (2-1)
11 minute 50 secondes
Le moyen de transport
Leur a écrasé les jambes
Dans son beat hallucinant
Et ça recommence
Le rouleau monte jusqu’à leur taille
Le bébé pleure dans les crissements de pneus
Même le vent ressemble
À des horreurs pendues aux arbres
Qui font mal aux yeux
Mal au ventre
Tout l’acide te rentre
Dans l’estomac
Comme le bec d’un oiseau
dans ton oeuil
Tu croirais pas à ça
Le boucan et le toucan
Tu es obligé de jouer au Boogle
Avec ta sœur qui a les jambes écrasées
C’est chiant en crisse
Elle pleure sans arrêt
Tu peux rien faire
Tu as juste un doctorat
Dans un domaine ultra spécialisé
Pu personne ne sait au juste de quoi tu parles.
Pu personne ne t’envoi de forward niaiseux
Moi aussi je crierais comme une scie à chaîne avec le nez bouché
Jusqu’à temps qu’il me reste juste un sillement dans la tête
Et un bourdonnement dans les poumons
Un sifflet au cœur
Et un souffle dans l’oreille
Tout m’insupporte
Insubordonnée
Loyalement
Contre l’aliénation
Le dompteur fait peur aux lions
Avec des fouets
Et des coups de feu
Mon char est pogné dans la glace
Ça spinne en esti
Dans les explosions
Et on rave jump style
Comme des câlisses de crinqués
J’entendais ton respire
Dans le dérapage
Ça spinne comme des perruches
Qui travaillent pour l’armée
Le futur est absurde
Le futur c’est aujourd’hui
Et le furet aussi
Les chevaliers se décapitent à coup de machines à jet à haute pressions
Ils se décrassent la full plate armor
Et se tape dessus à coup de marteau
Comme sur des enclumes
C’est une cérémonie
Macho
Ghetto
Les femmes font de la musique en arrière c’est pas mal cool.
Un voyeur joui dans le buisson
Il fait des bruits avec sa bouche
Et imagine que son éjaculation c’est des coups de feu
Sur le voisinage
MILF
Il les aime
C’est un vrai pervers
Qui est descendu du train avec sa petite mitraillette moite.
2 commentaires:
Oh yeah : perdre la raison comme une flashlight qui l'âme ! OUI !
UN flashlight qui lâche, tu veux dire? Ouais, genre. Paske mon âme elle est attachée solide! :-)
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