Pulse Demon : Suite et Fin.

12 pages. Je m'excuse pour l'espace, si vous trouvez ça platte, scrollez, mais je crois qu'il y a quelques bon bouttes ;-P. J't'assez fière de moi là! (Avec une voix de débile et de la bave qui coule.)

PULSE DEMON (Suite et fin). Poésie Automaton par Méthane Alyze sur un album de Merzbow (le plus violent selon Julie et 8.5 sur 10 selon les amateurs de musique noise.)

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2- Woodpecker no.2

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(3 minutes 37 secondes)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

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Un hélicoptère dans un bocal

On nous tire dessus

Tu beugles dans le micro

La boîte noire

La boîte noire

La boîte noire

La brèche encore

Aspire

La brèche noire

Le choeur des ours

Et les grosses caisses

Fouettées comme des culs

Sans graisse

Syphilis

Si lisse

Ton chancre

Me fait rire

Et morver

En même temps

J’ai perdu

La notion

C’est des siècles

d’histoire et

l’incroyable

Télé

Qui mange

La tête des enfants.

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3- Spiral Blast

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(4 minutes 30 secondes)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

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L’aspirateur me suce la main

Les seins, l’oreille et le sexe

C’est un peu sec

Et la scie s’emmêle dans le fil

Hooveration symbolique

La poussière de votre chair

Grésille sous le flux puissant

De vos charmes émotifs

Vous êtes ivres

Et gris et sombres

Et bien malades tout à coup.

« Oh, il y aurait tout un ménage à faire! »

Dis le docteur Leclerc en astiquant ses panoplies

Charlatant motocycliste, dentiste,

Pasteur du vice

Il réglera ce problème d’ongles d’orteils jaunes

Avec une seule, une seule onction

De sa pommade au camphre et au lait de castor

Qui éloigne aussi les rats des berceaux

Des bébés, le soir!

*

Essayez le produit pour la calvitie!

Les cheveux poussent

Et poussent encore

Jusqu’à abriter les oiseaux

Les arbrisseaux

La vie, la mort!

C’est une merveille de physique!

Cantique acide qu’ils entonnèrent,

En tonnerre

Médiatique.

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4- My Station Rock

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(4 minutes 54 secondes)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

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Il y a d’autres vies

Très petites et rapides

Qui tremblent sous nos pieds

Dans les douches publiques

Je rince mes cheveux

Je pense

À mon désir

Qui me déchire l’utérus

Je pense que la piscine

Est électrifiée

Que je devrais rentrer

Chez moi par le premier tram

Hanté

Et je serai anéantie

Par un fantôme tenace

Comme le vent dans les oreilles

Mais j’ai oublié de sortir de la douche

Je vais attraper le rhume

Et je mourrai sans doute¸

Comme une rock star minable

De la scène locale

Qui buvait trop de brandy

Et laissait voir ses failles

Comme les parties roses

De son intimité

Comme les mailles

De ses bas

Comme son âme

À travers ses yeux

Une de ces catins

Qui laisse tout voir

Même les mouvements techtoniques

De son coeur de plâtre

Même les avalanches

De cris

Dans le couloir serré

De sa gorge

Même les coupures cachées

Sur ses pieds

Même les cous

*

Un coucou fracassé

Qui annonce

Un trou noir.

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5- Ultramarine Blues

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(11 minutes 29 secondes)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

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La tempête en mer

And the steamboat is sinking

Ses pistons se désajustent

Sauvagement

Les musiciens de la salle de bal

Continuent la fête

En tournant de l’oeuil

Comme des vaches paniquées

Parfois mon ami,

L’extase est longue

Et le délire puissant

Avant l’anéantissement de toute chose

Sous les pieds d’une horde d’enfants

Qui dansent sur du grindcore vraiment tight

Ils sont schizoïdement noyés

Au fond de leur mère

Quand le navire coule

Le grand festival commence

Et on casse toutes les assiettes

Pour la chance

-C’est le plus beau jour bruyant de ma vie Bob!

-Quoi?

-Ah rien, écoute, mes trompes ovulent.

-Oui, ma moustache pousse.

-Nous avons accès

-À une toute autre réalité

-Nous nous comprenons

-Nous sommes synchrone

-Bob?

-Oui Babs?

-Je crois que j’ai manqué le défilé de la révolution…

-Je sais bébé, ce n’est plus un régime de terreur

-Et pourtant nous rugissons!

-En chœur!

-C’est merveilleux!

-Regarde je siffle de l’acide sur ton visage!

-Ah Oui, aime-moi comme avant.

-Jusqu’à ce que le vent souffle sur la steppe,

-Jusqu’à ce que les monarques reviennent de la Floride,

-Oui, ils sont impressionnants en groupe.

-Pompe moi la bien, comme un pogo stick magique!

-Bob?

-Babs?

-J’ai perdu le fil du dialogue

-Totalement

-Qui est toi

-Et moi?

-Je ne sais pas nous sommes des voix dans une tête.

-Fucking shit!

-Transcende moi plus, transcende moi plus, je t’en conjure!

-je croyais que ce sont les femmes qui disaient ça.

-Mais je suis une femme.

-Non!

-Et toi?

-Moi je suis la personne que tu aimes le plus!

-PSYCHODRAME DE MERDE! Psychologie humaniste à la mords moi le nœud!

-D’ici je vois tous tes complexes.

-Osti toi, tu jouis FORT!

-Ah oui?

-Joui moi dans la face, oui, arrose moi bien.

-Putain tu es bien rushante aujourd’hui petite morve.

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6-Tokyo Times Ten

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(11 minutes 08 secondes)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

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Enfin un tamtam vénérable,

Quelque chose d’organique,

D’organisé.

Dans un ordre si salvateur,

Respectez le tambour!

Loups, restez aux aguets.

Je vous entends autour.

Ne marchez pas plus loin.

Non.

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J’écris de la poésie violente un peu,

J’ai des terreurs figées,

Un endroit froid et spasmatique,

Un truc qui clampe dans mon intime,

Dans mon ordine,

Osti!

Mais je fonctionne

Comme ces choses croches

Qui fonctionnent

Mieux que les choses droites

Parce que les os ça recassent

Jamais deux fois à la même place.

Les cœurs c’est pareil,

Je suis rendue aussi solide que le soleil,

Brûlante de fièvre.

Si tu savais comme le temps passe

Et comme ta face s’efface

De mon impasse

Si tu savais

Pauvre roi

Pauvre toi

Nu

Cru

Bas

Si tu savais

Ce qu’elle me montre

La grande fatigue

Des gens surmenés

Usés, abusés,

Énervés

Je ne sors plus tellement non plus

Je préfère mes affaires

Elle sont plus belle que les tiennes

J’ai peut-être ça de Bourgeois

Piling up all that Junk

Comme les oiseaux qui volent

Des objets qui brillent

Pour mettre dans leur nid

Et respirer

Regarder

Entrer Sortir

Sentir

Voir et Croire

À travers mes choses

Bien camouflée dans le butin

De pacotille qu’on y mettrait le feu

Mais, c’est à toi ces trois guenilles

Un peu de ci, un peu de ça,

Tu peux bien rire

Ça me plait moi

J’en viens presqu’à croire

Que tu es là.

Dans ces babioles

Je me viole de toi

M’envole dans des villas

De soleil

Et de lilas.

***

À la plage

Le soleil

Nous brûle la peau

Les paupières

Et les pierres

Les pieds.

Tout est très bien accordé.

Le petit grésil du vent timide,

Les montagne vertes au loin,

Le lac Stukeley

En juillet.

Le lac Stukeley

En styrofoam.

C’est une maquette.

Et je vois,

Les doigts de Dieu.

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7-Worms Plastic Earthbound

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(24 minutes 53 secondes)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

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(Ouf! Je vais écrire plus lentement parce que je ne tiendrai pas… je commence à me sentir comme un citron dépressé.)

Power

Turn on

Machine à tuer les moustiques

Dans la cuisine aux néons

Des adolescents se commandent des frites

Avec des insectes dedans bien entendu.

J’entends les hormones

Les petites urgences

« Ma sœur me déteste! »

Et puis il eu

Le plus long feedback de l’histoire du monde électrique

Et toutes leurs pensées se taisent

L’avenir prévisible s’anéanti peu à peu

Avec leur stupidité

+

Dieu reformate la terre

Tout est défragmenté

Il efface le disque dur

Crée une nouvelle partition

JackSaw est sur la montagne

Il hurle à la lune

Comme ses frères les sauvages

Il entend l’univers

Qui ramme en crisse

Ça grésille par-dessus les océans

Jusqu’au Tibet

Jusqu’au Mexique

Jusqu’à ce que plus personne ne veuille l’entendre

Et que l’humanité se mette à supplier sous la torture

Du lavage de cerveau.

………………

Spin

Spin

Sugar

Sugar

Help Me

Les voix susurrent de par les paroies de l’enfer

Et il gît là le tout premier roulement,

Le tout premier roc

Du rock and roll

Il est là

Au centre de la terre

En parfait équilibre

Sur les champs magnétiques

Hail!

Hail!

Hail!

Il les oblige

À fabriquer des instruments

Avec des charognes

Et des insectes

Et une touche

De George Washington

+++

Diligence

Patience

Tout calvaire a une fin

Mon torticoli réel me mord le cou

Et semble vouloir exploser

Dans ma veine jugulaires

Je vais m’arracher la tête

Indirectement

KAROSHI!

KAROSHI!

KAROSHI!

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OOOOOOOOOOOO

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88888888888888888

Des fois j’en ai assez

Et juste pour moi

Ça arrête

Et je me dis

Pourquoi tu en a pas eu assez avant?

Et si oui,

Est-ce que ça aurait arrêté?

Je me disais ça

En traversant un des 15 tableaux

De mon existence

Celui avec des trucs lugubres

There goes the Big Boss à la fin,

ARC EN CIEL DE LUMIÈRE!

Arc en ciel de lumière!

Je te conjure

Disparait démon

Ahhhh! (il m’attaque)

Putain de truc haineux

C’est de la taille d’une boite de kleenex

Et ça ressemble à un piège à ours

Lâche ma jambe!

Osti de grinder cheap!

Tu m’auras pas de même

La foutue laveuse à vaisselle automatique

Est rendue bruyante

Change là donc

J’entends le démon des ours

Qui conjure tous ses élémentals dedans

Osti Georges ça fait quatorze ans que je l’endure

T’es cheap en esti

Je quitte la maison

Sur la marche arrière

Les quatre fer en l’air

George t’avais qu’à faire partir le démon

La machine un peu désuette,

Je m’en Crisse!

C’est vrai!

Non, je ne suis pas comme ta mère.

Reviens ici!

Laisse moi tranquille!

Je veux choisir,

Qu’est-ce qu’on fait?

Me semble je vire dingue moi là là un peu.

+++++++++

Il y a eu des éboulements dans le réel

Je le savais que le démon des ours reviendrait

Son cri est une pyrogravure dans ton encéphale

Un chemin de terreur à travers tes neurones

Personne ne peu le fuir

Sauf peut-être si tu attrapes le train

Bien malin qui arrivera à le faire

Avant que l’ours ne l’abatte

D’une seule patte

Les ours sont vraiment une nuisance

Ils mangent dans les poubelles

Piquent les ghetto blasteurs des vacanciers

Les bières et les films obscènes dans les V.R

Les ours de l’enfer,

Violent les femmes et dévorent les enfants.

Un ours c’est grand.

Mais ceux là

Sont partout

Et fusionnent comme des gouttes de mercure

C’est dur à expliquer

Il y avait dequoi de même dans terminator 2.

Ça fait un super ours.

Et il bloque tout les signaux satellites

Alors le genre humain

Privé de cellulaires et de câble numérique

Décide de vaincre

Le roi des ours.

(Je me ronge les ongles pour vrai.)

Aucun sens.

Ils vont tous périr.

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Il reste 1 minute 58….

J’aimerais vraiment essayer le bungee

Même si c’est passé de mode

Parait qu’on se pisse dessus de joie effrayante.

Viendrais-tu avec moi, dis?

Demain midi?

Excellent!

Je passe te chercher.

Attends moi là.

Si tu y vas pas.

J’y vas pas.

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LA DERNIÈRE CHANSON DE PULSE DEMON!!!! Je l’ai écouté quasiment AU COMPLET là!!!! Wow. Voyons voir s’il reste de la mine dans mon crayon avec…. (Je découvre tout à mesure comme vous.)

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8- Yellow Hyper Balls

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(6 minutes 03 secondes)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

*******************(ouf!)

Le Bourdon techno

Le Bourbon des beatniks

Un spasme de surréalisme

Tout est là

Parfaitement enligné

Toutes les étoiles

Les courants

Célestent se lestent

Jusqu’à là

Chaud

Le noyau

Beau

Rimbeault

Clair

Appolinaire

Camus

Et Sartre

Beauvoir

Crash

Il y a toujours de la place

À l’Est à l’Est

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Même les cris des mourants

Produisaient de jolies harmoniques

Dans la littérature

Les ordures

Sont si fécondes

La lie, La fange accouche

Du désir farouche

Comme la crasse colle

À tout

À tout

À tout

Enlève la avec ton protoneutron

Péteur

Miauleur

Qui me fait rire

Je vais pleurer

Putain de finale

Obscène la scène

Explose en chants de guitares

Traditionels et crémeux

Un hymne national

Mal chié

Qui mets le feu au cul

À toute les putes

Et qui salue bien salement

Tous les poètes

Soyez Bénis!

Soyez Grand!

Et n’oubliez pas de changer de bobettes.

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(Je vais mourir quelque part ;-) maintenant ma job est faite.)